Lâcher-prise est souvent une nécessité de survie dans nos vies encombrées. Mais comment s’y prendre ? Il existe un moyen de réussir son lâcher-prise sans se perdre.
Lâcher prise : se donner les moyens de vraiment réussir
Une astuce pour lâcher-prise. Voilà qui est bien dans l’air du temps. Nos vies stressées, nos emplois du temps surchargés, les exigences de performances que la société nous imposent rendent le lâcher-prise quasi impossible. Tout doit être géré, organisé, sous contrôle sinon, c’est sûr (croyons-nous) c’est la cata assurée !
Le lâcher-prise apparait alors naturellement comme une réponse pour se libérer de ces diktats. Mais voilà, comment lâcher-prise quand tout tient dans ma main de maitre absolu ?
Lâcher-prise : comprendre pour agir
Comprendre ce qui m’habite
Lâcher-prise. Avant de se lancer immédiatement à la recherche de trucs et astuces pour enfin lâcher-prise, essayons de mieux comprendre ce que cela évoque en nous, ce que nous ressentons. Comment cela parle-t-il à nos inconscients blessés ?
Il faut bien l’avouer, en tout cas pour moi, lorsque j’entends cette expression j’ai l’impression de perdre quelque chose, d’être dépossédée… et cela fait peur. Dans certaines situations, je sens même qu’une pointe d’angoisse pourrait bien m’envahir !
Du coup, si je me dis : « allez, lâche-prise maintenant » et bien cela fait monter mon niveau de stress au maximum. Et j’obtiens l’inverse de l’effet recherché !
Comprendre les mots que je prononce
La 1ère chose à faire, et ce sera mon astuce, est donc de rassurer notre cerveau. Pour cela nous allons raisonner. Nous allons parler à notre cerveau comme si nous parlions à une autre personne que nous souhaiterions convaincre qu’il a tout intérêt à lâcher-prise.
Lâcher-prise ? Qu’est-ce que cela peut-il bien vouloir dire vraiment ? Afin de mieux comprendre cette expression, prenons séparément chacun des mots qui la composent .
Lâcher. Le Larousse donne plusieurs définitions de ce terme. L’une d’entre elle a retenu mon attention : « Rendre quelque chose moins tendu, le détendre ». Intéressant, n’est-ce pas ? Vous voyez qu’il n’est plus question de perte mais de détente. Laisser de l’espace. L’exemple donné dans la définition est « détendre sa ceinture d’un cran ». Cela ajoute une notion intéressante : lâcher pour que cela soit plus agréable, plus facile, moins contraignant.
Prise. Voyons toujours du côté du Larousse : « Action de s’emparer, en particulier par la force, d’un lieu, de quelqu’un ». Si je pense à ce terme, je vois quelque chose qui m’appartiens, que je possède, que je m’approprie. La notion de force, presque de violence est bien présente associée à une forme d’égoïsme. A moi et pour moi. On sent bien aussi la crispation qu’il peut s’en suivre pour garder envers et contre tout cette possession.
Lâcher-prise : un sens différent
Donc si je reforme l’expression et rassemble les 2 mots « lâcher » et « prise », je pourrais donner la définition suivante du lâcher-prise :
Se détendre afin de donner de l’espace à une chose qui m’appartient, à une action que je dois réaliser.
Détente, espace. 2 mots qui rassurent, qui donnent envie de respirer profondément. J’ai envie naturellement de continuer ces associations de mots en ajoutant : liberté, vie. Et ainsi de suite
Détente, espace, respiration, liberté, vie, mouvement, harmonie.
Il n’y a plus d’objet, de personne, de situation à s’approprier, à (osons le mot) phagocyter. Plus de crispation, plus de dureté, plus à garder pour soi ou selon mes plans.
Je vous laisse faire à votre tour votre brainstorming, vos propres associations de mots, d’idées pour trouver votre définition personnelle et positive du lâcher prise.
Situation dans laquelle je donne de l’espace, de la liberté aux autres et à moi-même afin que chacun puisse agir, s’exprimer. Chacun y trouvera une liberté, un davantage de vie. Détente assurée pour tous !
Lâcher-prise : convaincre son cerveau
à lâcher-prise
Garder votre nouvelle définition et appuyez-vous dessus. Apprenez-la par cœur. Regardez les situations avec ce nouveau regard, ce nouveau prisme. Convainquez-vous que vous (et les autres) ne retirerez que du bénéfice à lâcher-prise.
Ensuite et seulement ensuite, vous pourrez trouver des trucs pratico-pratiques : la respiration, la méditation, la prière, marcher dans la nature… qui vous aideront à persévérer dans l’effort.
Réussir à lâcher-prise : conclusion
Il est indéniable qu’un travail sur soi est nécessaire si vous avez du mal à lâcher-prise. Repérer d’où vient le blocage, influencer positivement votre cerveau afin qu’il accepte de collaborer au lâcher-prise. Identifier l’astuce qui va vous permettre de passer à l’action.
Néanmoins, n’oubliez pas un axe important de votre réussite, du succès de votre lâcher-prise : votre alimentation. Et oui, pas de lâcher-prise sans des neurotransmetteurs au top ! Je vous démontre sur ce blog combien l’alimentation est la clé d’une bonne santé pour toutes les dimensions de votre être. Je vous engage donc à suivre les conseils d’Hildegarde afin de savoir ce que vous devez mettre dans votre assiette.
Avec cet article, je participe à l’événement interblogueur ayant pour thème Votre meilleure astuce pour lâcher prise lancé par le blog madame-pas-de-soucis.fr
Valérie, créatrice de ce blog, accompagne les mamans stressées afin de les aider à faire baisser leur charge mentale. Elle nous explique dans un artiche ce qu’elle entend par « charge mentale des femmes« .