J’ai vécu une expérience intense qui m’a profondément touchée. Elle est venue rejoindre quelque chose de profond en moi ; un sentiment qui vient de loin et pourtant tellement présent. Une sensation à la fois enfouie, une sensation qui m’habite et que je recherche, comme un phare vers lequel on veut se diriger – Souvenirs, chemin de guérison intérieure !
Sans hésitation j’ai décidé de partager cette expérience avec vous !
Tout commence dans l’inattendu…
Sommaire 👉
Tout a commencé en cette journée un peu morose : nous avions décidé de prendre quelques jours de vacances, mais le soleil a décidé de s’éclipser on ne sait où. Il a même eu l’audace d’inviter la pluie à sa place. Pas question de partir, nous restons à la maison et décidons de profiter du temps plus ou moins clément lorsqu’il voudra bien se présenter !
Cet après-midi, malgré le vent et les nuages, nous partons pour la plage : marcher dans le sable, profiter de l’air vivifiant, se laisser agresser par les embruns et profiter de l’iode semble un bon programme pour un après-midi de fin d’été.
Une fois arrivé sur la plage quasi déserte, je suis heureuse de constater que le vent vient du sud, donc de la mer sur laquelle il donne naissance à de grosses vagues. Bon d’accord, nous ne sommes pas à l’océan mais pour la méditerranée, c’est pas mal !
L’appel
Là je sens monter en moi un appel irrésistible ! La mer m’émeut et me fascine toujours. L’appel résiste à mes objections intérieures : le vent, l’absence de soleil, la mer démontée et les appels à la prudence des maîtres-nageurs.
L’appel se fait impérieux, il ignore mes contestations et se fait fi de mes arguments raisonnables : c’est définitif, il prend le pouvoir !
Une fois que la raison abdique, tout va très vite et je me retrouve à courir dans l’eau, face aux vagues écumeuses.
C’est à ce moment précis que se produit ce déclic, que se révèle ce sentiment dont je vous parlais au début.
Le déclic
Il n’y a plus que moi et les vagues à défier. La mer et moi. Rien d’autre. Mes soucis ne s’envolent pas ! Ils n’existent plus ! Mes préoccupations d’adulte (nous en avons tous) s’évanouissent, se délitent littéralement dans l’eau de mer.
L’enfance
En moins d’un instant, je retrouve mon rire d’enfant. La joie m’envahit. Chaque vague me bouscule jusqu’à l’intérieur de mon être. Je ris à ne plus tenir debout dans le flux et le reflux qui tente de m’emporter avec lui. Je ris, tout entière à l’instant présent, comme seuls les enfants savent le faire.
Je ris d’un rire qui fait du bien à chacune des cellules de mon corps, d’un rire qui dilate mon âme et emporte mon esprit dans l’action de grâce envers le Créateur.
Ce rire n’est ni convenu, ni retenu. Ce rire n’a de but que la gratuité, la bienfaisance… la santé ?
Voilà nous touchons au but ! La santé. La boucle est bouclée. Je me retrouve dans ce que je suis, dans ce « qui » je suis : thérapeute avant tout, profondément, intrinsèquement. Nature-thérapeute ! Qui y a-t-il de plus naturel que le rire ? qui a-t-il de plus guérissant que le rire ?
Cette expérience, je ne pouvais la partager qu’avec vous. Vous qui êtes en chemin vers une pleine santé naturellement.
Ce déclic, ce tremplin que j’ai vécu, ce fut le rire de mon enfance, la joie des baignades en famille, entre amis de différents horizons, de différentes nationalités. Oui, une joie profonde qui vient de mon enfance. Une joie qui ne m’a jamais quittée, mais qui avait été enfouie au plus profond de moi jusqu’à ce qu’elle ne soit plus guère accessible.
L’âme est en l’homme la source de tout bien.
Sainte Hildegarde de Bingen
Souvenirs, chemin de guérison intérieure
Nous avons chacun des sentiments heureux qui nous habitent et qui ne demandent qu’à ressurgir, qu’à nous faire du bien, à prendre soin de nous c’est-à-dire à nous soigner.
Je vous invite à faire ce voyage à l’intérieur de vous. Vous pourrez le faire volontairement, en le décidant. Descendez au plus profond de vous-même, partez à la recherche de ces sentiments guérissants qui vous habitent. Vous les avez enfouis quelque part en vous ? La vie les a recouverts de peaux de chagrins ? Des personnes ont voulu vous les voler en les enfermant dans de vieux greniers ?
Peu importe. Ces souvenirs, ces trésors sont quelque part en vous. Ils sont à vous. Ils ont fait de vous ce que vous êtes aujourd’hui. A vous de les réactiver en quelque sorte. A vous de les dépoussiérer, de les sortir de ces vieilles malles et de les remettre en lumière. Ainsi, consciemment ils pourront de nouveau agir comme un baume qui porte la guérison.
Un cadeau à se faire, un trésor à chérir. Une clef pour le bonheur !
Et vous ?
Quelles sont les joies simples et profondes de votre enfance ?
Quels évènements heureux vous habitent ?
Partez à la découverte de ces souvenirs, de ces trésors ! Appropriez-vous les, ils sont fondateurs de votre bonheur d’aujourd’hui, votre chemin de guérison intérieure !
Merci pour cet article. C’est de la prose, mais c’est très poétique. Ça fait plaisir de voir des textes aussi bien travaillés.
Merci Edward 🙂