LES COURGES SELON HILDEGARDE DE BINGEN : Alliées de l’automne pour votre vitalité

Sainte Hildegarde recommandait les courges pour tous, sans exception – une rareté dans ses écrits ! Découvrez pourquoi ces légumes d’automne sont si précieux, comment les préparer selon la tradition hildegardienne, et 2 recettes gourmandes pour régaler toute la famille.

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Assortiment de courges d'automne - butternut, potimarron et pâtisson selon Hildegarde de Bingen

L’automne s’installe doucement avec ses couleurs chaudes, ses matins frais et… ses courges ! Ces magnifiques légumes aux formes généreuses et aux teintes orangées envahissent joyeusement les étals des marchés. Et devinez quoi ? Ce n’est pas un hasard si la nature nous les offre précisément à cette saison. Notre organisme a besoin de leur douceur pour aborder sereinement les mois plus froids qui arrivent !

Sainte Hildegarde de Bingen, cette visionnaire du XIIe siècle dont la sagesse nous éclaire encore aujourd’hui, avait parfaitement compris l’importance des courges dans notre alimentation. Elle les recommandait chaudement, et ce pour tous, sans exception ! Une rareté dans ses écrits qui mérite vraiment qu’on s’y attarde, vous ne trouvez pas ?

Alors aujourd’hui, découvrons pourquoi les courges sont si précieuses, comment les choisir, les préparer, et surtout… comment les savourer selon la tradition hildegardienne. Prêts pour ce voyage gourmand et bienfaisant ?

Assortiment de courges d'automne - butternut, potimarron et pâtisson selon Hildegarde de Bingen

Ce que dit Hildegarde sur les courges

La parole de l’abbesse

Dans son ouvrage Physica, Hildegarde nous livre cette précieuse observation sur les courges :

« Les courges sont sèches et froides et se nourrissent de l’air ; elles sont bonnes à manger, pour les malades comme pour les biens portants. »

Cette phrase peut sembler anodine, mais croyez-moi, elle en dit long sur les qualités exceptionnelles de ce légume ! Prenons le temps de la décortiquer ensemble.

Décryptons cette citation ensemble

« Sèches et froides » : Selon la théorie des humeurs qu’Hildegarde utilisait, chaque aliment possède son propre tempérament. Les courges ont cette nature « froide et sèche » qui les rend si douces pour notre organisme. Elles ne l’agressent jamais ! C’est d’ailleurs ce qui explique leur extraordinaire digestibilité et cette sensation de légèreté après les avoir consommées.

« Se nourrissent de l’air » : Cette expression poétique nous parle de la nature légère des courges. Elles poussent facilement, s’épanouissent généreusement, et cette facilité se retrouve dans notre assiette : elles nourrissent sans alourdir !

« Bonnes pour tous » : C’est là que réside toute la beauté de cette recommandation ! Hildegarde affirme clairement que les courges conviennent aussi bien aux personnes en pleine forme qu’à celles qui traversent une période plus délicate. Il est rare dans ses écrits de trouver un aliment conseillé de façon aussi universelle.

Ce qui rend les courges si particulières

Les courges font partie de ces aliments que je recommande systématiquement dans mes accompagnements, et voici pourquoi :

Elles sont douces pour l’organisme : même les intestins les plus sensibles les apprécient généralement très bien. Leur texture fondante après cuisson est une véritable caresse pour notre système digestif.

Elles sont parfaites en période de convalescence : quand on sort d’un coup de fatigue ou qu’on souhaite prendre soin de soi en douceur, les courges sont nos meilleures alliées. Leur facilité de digestion permet au corps de se concentrer sur sa régénération plutôt que sur un travail digestif laborieux.

Elles sont idéales pour l’automne : Cette saison de transition nous demande de nous préparer progressivement au froid de l’hiver. Vous vous dites peut-être : « Mais Christine, si les courges sont de nature froide, pourquoi les manger quand il fait froid ? » Excellente question ! C’est ici qu’Hildegarde nous révèle toute son intelligence.

Dans son livre des Causes et Remèdes, elle explique que la cuisson et les épices ont le pouvoir de « tempérer » les aliments. C’est-à-dire qu’elles transforment leur nature initiale ! La cuisson douce et l’association avec les épices réchauffantes (le galanga, la cannelle, le fenouil) tempèrent la nature froide des courges. Elles deviennent alors nourrissantes, réconfortantes et parfaitement adaptées à nos besoins saisonniers de l’automne et de l’hiver.

Découvrez dans cet article les autres légumes à consommer en novembre : lire l’article.


Les qualités nutritives des courges

Quand la sagesse d’Hildegarde rencontre la science moderne

Vous savez ce qui me passionne dans mon approche de naturopathe ? C’est cette rencontre fascinante entre la sagesse ancestrale et les découvertes scientifiques modernes. Avec les courges, cette alliance est particulièrement éloquente !

Leurs richesses nutritionnelles

Les courges regorgent de trésors nutritionnels :

Le bêta-carotène et la vitamine A : Ces courges orangées sont de véritables mines d’or en bêta-carotène, que notre organisme transforme en vitamine A. Résultat ? Une peau éclatante, une vision préservée (surtout précieuse quand les journées raccourcissent !) et des muqueuses en pleine forme.

La vitamine C : Voilà un soutien naturel précieux pour notre immunité ! Justement ce dont nous avons besoin quand l’automne nous confronte aux premiers microbes saisonniers.

Les antioxydants : Ces petits protecteurs cellulaires nous aident à lutter contre le stress oxydatif. Pensez-y comme à une armure naturelle pour vos cellules !

Les fibres douces : Contrairement à certains légumes qui peuvent être un peu « costauds » pour nos intestins, les courges offrent des fibres tendres qui favorisent un transit harmonieux sans agresser. Parfait après les petits excès de l’été dont on ne se vante pas toujours !

Les minéraux précieux : Le potassium aide à gérer le stress de la rentrée (oui, même en automne on peut encore ressentir cette pression !), tandis que le magnésium soutient notre équilibre nerveux.

Une richesse en eau : Malgré leur texture dense après cuisson, les courges contiennent beaucoup d’eau, ce qui les rend hydratantes et légères.

Une faible teneur calorique : Elles nous nourrissent sans nous alourdir. Idéal pour maintenir sa vitalité sans surcharger l’organisme !

Pourquoi ces nutriments sont importants pour vous

Concrètement, qu’est-ce que tout cela change dans notre assiette et notre quotidien ?

Le bêta-carotène nous aide à garder une belle peau même quand le chauffage intérieur commence à l’assécher. Il protège aussi nos yeux de la fatigue liée aux écrans et à la baisse de luminosité.

Les fibres travaillent en silence pour maintenir un transit régulier, sans inconfort. Un intestin content, c’est un système immunitaire renforcé !

Le potassium nous aide à mieux gérer les petits stress du quotidien qui s’accumulent parfois en cette période de l’année.

La vitamine C renforce nos défenses naturelles au moment où nous en avons le plus besoin.

Le pont entre tradition et modernité

Vous voyez ? La science moderne confirme brillamment ce qu’Hildegarde savait déjà il y a près de 900 ans : les courges sont de véritables trésors pour notre organisme !

C’est exactement cette approche que j’affectionne dans mon accompagnement : allier la sagesse millénaire d’Hildegarde avec les connaissances actuelles en nutrition. Les courges sont l’exemple parfait de cet équilibre harmonieux entre tradition et modernité.


Quelle courge choisir ? Le guide pratique

La grande famille des courges

Saviez-vous que les courges, les pâtissons et les courgettes appartiennent tous à la même grande famille ? Les cucurbitacées !

Cela nous laisse une belle liberté pour varier les plaisirs et les découvertes gustatives, tout en restant fidèles aux recommandations hildegariennes.

Les courges « stars » pour votre cuisine hildegardienne

Je vous présente ici mes préférées, celles que j’utilise le plus souvent et que je recommande à ceux qui me consultent :

La butternut (doubeurre) : Ah, celle-ci ! C’est ma chouchoute pour débuter avec les courges. Sa chair est incroyablement douce et sucrée, presque beurrée (d’où son nom !). Elle se prépare facilement et plaît à toute la famille, même aux plus petits. Si vous n’avez jamais cuisiné de courges, commencez par elle, vous ne serez pas déçu !

Le potimarron : Celui-ci a un goût subtil de châtaigne qui ravit les papilles (celle-ci est ma préférée au palais !). Petit bonus non négligeable : sa peau peut se manger ! Donc moins d’épluchage, plus de nutriments (car beaucoup se trouvent dans ou juste sous la peau), et une préparation ultra-rapide. Que demander de plus ?

La courge musquée : Moins connue mais tellement délicieuse ! Sa chair est onctueuse à souhait, parfaite pour les soupes veloutées qui réconfortent les soirées fraîches d’automne.

Le pâtisson : Le petit original de la famille ! Avec sa forme de soucoupe dentelée, il intrigue et séduit. Son goût délicat et sa texture tendre en font un légume à redécouvrir absolument. Je vous réserve d’ailleurs une belle recette avec lui un peu plus loin !

Les courgettes : Les plus légères de la famille, disponibles dès l’été. Elles sont parfaites pour une transition en douceur vers les courges d’hiver plus consistantes.

Différentes variétés de courges : butternut, potimarron, pâtisson et courgettes pour cuisine hildegardienne

Comment les reconnaître et les choisir

Quelques astuces pour bien choisir vos courges sur le marché :

La peau : Elle doit être ferme, sans taches molles ni fissures. Une courge en pleine forme a une peau lisse et mate (sauf le potimarron qui peut être légèrement granuleux).

Le pédoncule : Ce petit bout de tige qui reste attaché doit être sec et bien accroché. C’est un signe que la courge a été récoltée à maturité.

Le poids : Une bonne courge est lourde pour sa taille. C’est le signe d’une chair dense et savoureuse.

La période optimale : Septembre à novembre, c’est le moment de récolte idéal. Mais la belle surprise avec les courges d’hiver (butternut, potimarron), c’est qu’elles se conservent plusieurs mois ! Vous pouvez donc en profiter tout l’hiver.

Mes astuces de naturopathe

Privilégiez le bio et le local : Les courges bio ont vraiment meilleur goût, et leur peau (quand elle se mange) ne contient pas de résidus de pesticides. Quant aux producteurs locaux, ils ont souvent des variétés anciennes introuvables en grande surface. N’hésitez pas à leur demander conseil, ils sont généralement passionnés et ravis de partager !

Courges d’été vs courges d’hiver : Les courgettes sont des courges d’été, à la peau fine. Les courges d’hiver (butternut, potimarron…) ont une peau plus épaisse et se conservent longtemps. Adaptez vos utilisations !


Préparer vos courges simplement

Les bases de la cuisson hildegardienne

Comme pour tous les aliments dans l’approche hildegardienne, la cuisson douce est toujours préférable. Pourquoi ? Parce qu’elle préserve les nutriments et la « subtilitas » – cette force vitale que chaque aliment contient selon Hildegarde.

Autres solutions naturelles  CHAUDS LES MARRONS CHAUDS (POUR FONDRE DE PLAISIR)

Oubliez donc la friture ou les cuissons trop agressives qui dénaturent l’aliment. Les courges méritent d’être traitées avec douceur !

Les épices à associer : Et c’est là que la magie opère ! Les courges, de nature « froide » selon Hildegarde, s’accommodent merveilleusement bien avec les épices hildegariennes réchauffantes. C’est cette association qui les rend parfaites pour l’automne et l’hiver :

  • Le fenouil pour faciliter la digestion
  • Le galanga pour son goût unique et ses propriétés réchauffantes
  • La réglisse pour une touche sucrée naturelle (à toute petite dose)
  • La cannelle pour son parfum réconfortant et son effet réchauffant

L’importance de l’épeautre : Pensez toujours à accompagner vos courges avec du pain d’épeautre, des grains d’épeautre ou de la semoule. Cette céréale exceptionnelle, que j’utilise quotidiennement et dont je ne cesse de vanter les mérites, complète parfaitement les courges. Si vous ne savez pas encore bien le cuire, lisez mon article dédier à la cuisson facile de l’épeautre.

Mes 3 méthodes de préparation favorites

1. Au four (ma préférée !)

C’est la simplicité même ! Coupez votre courge en quartiers ou en cubes, ajoutez un filet d’huile d’olive et vos épices, enfournez à 180°C. La courge va caraméliser naturellement, développer tous ses arômes… Un régal ! Et en plus, c’est parfait pour le batch cooking : préparez-en une grande quantité le dimanche ou lors de vos jours de RTT, et vous voilà tranquille pour la semaine.

2. À la vapeur douce

Pour préserver absolument tous les nutriments, rien ne vaut la vapeur douce. La texture devient fondante, presque crémeuse. C’est la méthode que je recommande particulièrement quand vous souhaitez ensuite mixer vos courges en soupe ou en purée.

3. En soupe

Ah, les soupes ! C’est LA préparation hildegardienne par excellence quand les soirées fraîchissent. Réconfortantes, digestes, nourrissantes… Et elles se préparent en grande quantité pour plusieurs repas. Votre meilleur allié de l’automne et de l’hiver !

Mon astuce gain de temps

Le batch cooking des courges le dimanche ou lors de vos jours de RTT, c’est vraiment la solution pour manger sainement sans y passer des heures chaque soir.

Voici comment je procède :

  • Je cuis une ou deux grosses courges au four
  • Je les conserve dans des boîtes hermétiques au frigo (3-4 jours sans problème)
  • Je les réchauffe à la vapeur douce selon mes besoins
  • En quelques minutes, j’ai un accompagnement sain et délicieux !

Mes recettes hildegariennes aux courges

Et maintenant, place à la gourmandise ! C’est le moment que vous attendiez, non ? Je vous partage deux recettes que j’adore et que je prépare régulièrement à la maison. La première est un classique réconfortant ultra-simple, la seconde une belle découverte qui va surprendre et régaler vos convives. Allez, on enfile son tablier !

Recette 1 : Potimarron rôti au galanga

Une recette toute simple mais tellement délicieuse !

Ingrédients (pour 4 personnes) :

  • 1 potimarron moyen (environ 1,2 kg)
  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à café de galanga en poudre
  • Sel, poivre

Préparation :

  1. Préchauffez votre four à 180°C
  2. Lavez bien votre potimarron (on garde la peau !)
  3. Coupez-le en quartiers et retirez les graines
  4. Disposez les quartiers dans un plat
  5. Arrosez d’huile d’olive et saupoudrez généreusement de galanga
  6. Enfournez pour 30 minutes (la pointe du couteau doit s’enfoncer facilement)

Le galanga, cette épice hildegardienne qui change tout : Si vous ne connaissez pas encore le galanga, vous allez découvrir une saveur extraordinaire ! Cette racine originaire d’Asie a un goût subtilement poivré avec des notes citronnées. Hildegarde la considérait comme « l’épice de vie » tant ses propriétés sont nombreuses. Son effet réchauffant est parfait pour l’automne !

Mon astuce : La peau du potimarron se mange ! Et c’est justement là que se concentrent beaucoup de nutriments. Alors ne vous embêtez pas à l’éplucher. Contentez-vous de bien la laver.

Accompagnement idéal : Servez ce potimarron rôti avec des grains d’épeautre nature ou du pain d’épeautre grillé. Vous pouvez aussi ajouter une salade de mâche pour un repas complet et équilibré.

Potimarron rôti au galanga - recette hildegardienne d'automne facile et gourmande

Recette 2 : Pâtisson farci aux épices hildegariennes (la découverte !)

Pourquoi le pâtisson mérite toute votre attention

Je vois déjà vos yeux interrogateurs : « Christine, un pâtisson, c’est quoi exactement ? » Excellente question ! Cette courge méconnue ressemble à une petite soucoupe volante dentelée, généralement blanche ou vert pâle. Elle mérite amplement sa place dans votre cuisine hildegardienne !

Sa chair est tendre et délicate, avec un petit goût subtil qui rappelle un peu l’artichaut. Mais ce qui me plaît surtout, c’est sa forme originale qui en fait un véritable plat de présentation. Vos convives seront impressionnés, et pourtant, c’est très simple à préparer !

Ingrédients (pour 2 personnes) :

  • 2 pâtissons moyens (environ 15 cm de diamètre chacun)
  • 150 g de grand épeautre cuit
  • 2 carottes moyennes
  • 1 petit bulbe de fenouil
  • 1 cuillère à café de galanga en poudre
  • 1/2 cuillère à café de cannelle
  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • Sel, poivre

Préparation détaillée :

Étape 1 : Préparer les pâtissons. Lavez bien vos pâtissons. Avec un couteau bien aiguisé, coupez le « chapeau » (environ 2 cm du sommet) – gardez-le précieusement, il servira de couvercle ! À l’aide d’une cuillère, évidez délicatement l’intérieur du pâtisson. Surtout, conservez cette chair que vous venez de retirer, elle va servir dans la farce !

Étape 2 : Préparer les légumes de la farce. Épluchez les carottes et coupez-les en tout petits dés (environ 5 mm). C’est important qu’ils soient petits pour bien cuire ! Émincez finement le fenouil. Hachez grossièrement la chair du pâtisson que vous avez retirée.

Étape 3 : Préparer la farce. Dans une poêle, faites chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive à feu moyen-doux. Ajoutez d’abord les petits dés de carottes et faites-les revenir doucement pendant 5 minutes. Elles vont commencer à s’attendrir et à développer leur douceur naturelle.

Ajoutez ensuite le fenouil émincé et la chair de pâtisson hachée. Laissez cuire encore 5 minutes en remuant régulièrement. Vous allez voir les légumes devenir tendres et parfumés.

Maintenant vient le moment d’ajouter l’épeautre déjà cuit (que vous aurez préparé à l’avance selon les instructions du paquet). Mélangez bien pour que tous les ingrédients s’imprègnent les uns des autres.

C’est le moment d’ajouter vos épices hildegariennes ! Saupoudrez généreusement de galanga et ajoutez une pincée de cannelle. Ces deux épices vont créer une symphonie de saveurs : le galanga apporte sa note « poivrée » et réchauffante, la cannelle sa douceur réconfortante. Mélangez bien, goûtez, ajustez l’assaisonnement avec un peu de sel.

Étape 4 : Farcir et cuire Farcissez généreusement vos pâtissons évidés avec cette préparation. N’hésitez pas à bien tasser ! Arrosez d’un petit filet d’huile d’olive sur le dessus, puis remettez le « chapeau » en place.

Disposez vos pâtissons farcis dans un plat allant au four. Ajoutez un petit fond d’eau au fond du plat (environ 1 cm) pour éviter que ça n’attache. Enfournez à 180°C pour 40 minutes.

Le résultat : Vous obtenez un plat complet, original et délicieux ! Le pâtisson est tendre à souhait, la farce parfumée et réconfortante. C’est un de ces plats qui réchauffent le corps et le cœur.

Pourquoi les carottes dans cette recette ? J’ai choisi les carottes plutôt que l’oignon (que vous trouvez souvent dans ce type de préparation) pour trois bonnes raisons :

  • Elles apportent une touche de douceur naturelle qui s’harmonise parfaitement avec les épices hildegariennes
  • Leur belle couleur orangée crée un contraste superbe avec le blanc du pâtisson quand vous l’ouvrez à table
  • Elles se marient à merveille avec le fenouil et le galanga, créant un équilibre de saveurs vraiment harmonieux

Variante gourmande : Si vous souhaitez rendre cette recette encore plus festive, ajoutez quelques châtaignes coupées en morceaux dans la farce. Le mariage courge-châtaigne est un classique automnal qui fonctionne à merveille !

Conservation : Ces pâtissons farcis se réchauffent très bien le lendemain. Un repas préparé d’avance parfait pour les lundis soirs où on n’a pas envie de cuisiner !

Pâtisson farci à l'épeautre et carottes avec épices de Hildegarde de Bingen

L’astuce en plus : Les graines de courge

Ne jetez surtout pas les graines de vos courges ! C’est un trésor nutritionnel qui se cache là.

Comment les préparer :

  • Rincez-les bien pour enlever tous les filaments
  • Séchez-les soigneusement (vous pouvez les laisser sécher à l’air libre quelques heures)
  • Étalez-les sur une plaque de cuisson
  • Arrosez d’un tout petit filet d’huile d’olive
  • Saupoudrez de galanga ou de cumin
  • Passez-les 10-15 minutes au four à 160°C jusqu’à ce qu’elles soient légèrement dorées

Le résultat : Une collation saine et croquante, riche en magnésium et en zinc. Parfaite pour grignoter entre les repas ou pour agrémenter vos salades !

Graines de courge grillées aux épices hildegariennes - collation saine et nutritive

Intégrer les courges dans votre quotidien

Une semaine type avec les courges

Vous vous demandez comment intégrer facilement les courges dans votre routine hebdomadaire ? Voici un exemple tout simple :

Lundi : Préparez vos pâtissons farcis. Vous en faites pour 2 jours ? Encore mieux ! Ils se réchauffent parfaitement.

Mercredi : Sortez votre courge rôtie du batch cooking du dimanche. En 5 minutes à la vapeur douce, elle est prête à accompagner une portion d’épeautre et une salade verte.

Vendredi : Une bonne soupe de butternut express avec votre pain d’épeautre grillé. Le repas réconfort par excellence pour bien terminer la semaine !

Idées d’associations hildegariennes gagnantes

Les courges adorent être accompagnées ! Voici mes associations préférées, celles qui fonctionnent à tous les coups :

Courge + fenouil : L’alliance parfaite pour une digestion optimale. Le fenouil, que je recommande systématiquement, renforce l’effet bénéfique des courges sur notre système digestif.

Courge + châtaignes : Le duo automnal par excellence ! Ces deux aliments « amis » selon Hildegarde se complètent merveilleusement bien. La douceur des châtaignes sublime le goût des courges.

Courgettes dans l’habermus salé : Vous connaissez l’habermus sucré pour le petit-déjeuner ? Essayez la version salée avec des courgettes revenues doucement ! Une découverte qui surprend toujours agréablement.


Conclusion : Les courges, ces trésors simples

Nous voilà arrivés au terme de ce voyage au pays des courges ! J’espère sincèrement vous avoir transmis un peu de mon enthousiasme pour ces merveilleux légumes que Sainte Hildegarde recommandait déjà il y a près de 900 ans. Incroyable, non ?

Vous l’avez compris tout au long de cet article : les courges sont de véritables trésors de simplicité et de bienfaits. Recommandées par Hildegarde pour tous, sans exception – malades comme bien-portants – elles méritent amplement leur place de choix dans votre cuisine automnale et hivernale.

Alors voilà mon conseil : testez-les dès cette semaine ! Commencez peut-être par le potimarron rôti si vous débutez (c’est vraiment ultra-simple), puis lancez-vous dans l’aventure du pâtisson farci pour surprendre et régaler vos proches. Ils vont adorer, croyez-moi !

Et surtout, gardez bien ceci en tête : l’important n’est pas la perfection, mais le plaisir de prendre soin de vous avec des aliments simples et bienfaisants. C’est exactement ce que nous enseigne Hildegarde au fil de ses écrits : prendre soin de sa santé naturelle, tout simplement !

Et si vous voulez découvrir encore plus de recettes de soupes hildegadiennes réconfortantes, j’ai une belle surprise pour vous très bientôt…


À vous la parole !

Alors, dites-moi : avez-vous déjà goûté le pâtisson ? Quelle est votre courge préférée ? Comment l’aimez-vous cuisiner ?

Je serais ravie de lire vos expériences, vos recettes préférées, vos questions aussi ! N’hésitez pas à partager en commentaire. C’est toujours un plaisir d’échanger avec vous et de voir comment vous mettez en pratique ces conseils hildegardiens dans votre quotidien.

Et si cet article vous a plu, pensez à le partager autour de vous ! Faites du bien en transmettant ces connaissances à vos proches. Ensemble, cultivons le bien-être naturel, tout simplement !


Christine Labbé

Naturopathe certifiée & Spécialiste Ste Hildegarde

Passionnée par l’approche naturelle du bien-être, je vous accompagne dans votre démarche vers un équilibre corps, âme et esprit grâce aux trésors de la naturopathie et de la sagesse de Sainte Hildegarde de Bingen.

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